Une grosse voiture noire aux vitres teintées s’arrête devant l’imposante grille en fer forgée d’une immense propriété entourée de hauts murs.
l’homme qui occupe la place du passager à côté du conducteur appuie sur un des boutons de la télécommande qu’il tient dans une main et la grille équipée de vérins commence à s’ouvrir.
Le véhicule se remet en route, passe le portail puis emprunte une longue allée traversant un endroit boisé puis une grande partie en herbe, fait le tour de l’imposant château en excellent état aux tours rondes et aux toitures revêtues d’ardoises.
Il stoppe devant la grande porte à deux battants en gros chêne d’un bâtiment que le passager va ouvrir pendant que le conducteur ouvre le coffre.
Les deux hommes se penchent dans le coffre et en sortent un corps, celui d’une femme à la jupe retroussée ce qui laisse nettement apparaître son string.
Elle est ligotée, saucissonnée avec des cordelettes et un sac a été enfilé sur sa tête afin de l’aveugler.
On entend des cris et des plaintes bien étouffées car elle a été bâillonnée, lors de son enlèvement un des hommes lui a enfoncé un chiffon dans la bouche.
Les deux sbires bien baraqués, qui se prénomment Marco et Matteo, obéissent aux ordres donnés par le maître des lieux, ils sont incommodés par l’odeur qui se dégage d’elle (la peur fait qu’elle ne s’est pas retenue et a souillé son string, ses fesses et ses cuisses)
Les mains agrippées à ses chevilles pour l’un et sous ses aisselles pour l’autre ils portent leur victime dans une écurie, jusque dans un box au sol recouvert de paille sur lequel ils la jettent plus qu’ils ne la posent.
Aussitôt Marco attache autour d’une de ses chevilles une chaîne dont une extrémité est solidaire d’un anneau scellé dans le mur sous l’auge qui sert pour les aliments de chevaux.
« – On la laisse comme ça ou bien on la libère des liens et du sac.
– Le patron décidera car il n’a rien dit à ce sujet, on va la laisser ainsi.
– J’espère que les employés qui s’occupent des écuries et des chevaux ne vont pas venir ici.
– Ça ne risque pas, le patron a ordonné au régisseur de leur interdire de pénétrer dans cette partie de bâtiment.
– Alors nous sommes tranquilles, ils ne chercheront pas à perdre leur emploi en étant trop curieux. »
Les deux hommes sortent du box et en ferment la porte avant de quitter les lieux après avoir verrouillé la double porte à clé pendant que leur victime gigote beaucoup et essaie de crier.
Restée seule, frigorifiée, apeurée et déboussolée la femme ou plutôt la jeune fille qui ne comprend pas pourquoi elle a été enlevée se remémore son rapt.
Sur le chemin de retour du lycée un homme qui est sorti d’un recoin l’a abordée dans une petite rue déserte à ce moment là, elle n’a pas vu le deuxième agresseur qui a surgi derrière elle.
Elle s’est débattue quand ils l’ont attrapée mais n’a pas pu beaucoup crier car pendant que l’un d’eux la tenait fermement des mains ont vite enserré son cou la faisant suffoquer, elle a ouvert la bouche à la recherche d’air et rapidement un morceau de tissu a été enfoncé à l’intérieur.
Avec leur gabarit de garde du corps ils étaient beaucoup trop fort pour elle et rapidement elle a été immobilisée et ficelée tel un rôti puis une cagoule a été enfoncée sur sa tête avant qu’elle ne soit balancée sans ménagement dans un coffre de voiture dans lequel on lui a replié les jambes.
Puis ça été le voyage, les cahots, les à-coups, les virages qui la faisaient se déplacer dans l’habitacle inconfortable.
Et cette question qu’elle se posait en permanence sans pouvoir y répondre : qui est responsable de son rapt et pourquoi l’enlever ? Qu’allait t-on faire d’elle qui n’était qu’une jeune lycéenne avec des parents à la situation modeste ?
Pour la fille le cauchemar continue, elle reste ainsi seule sans manger ni boire pendant deux jours perdant la notion du temps. Elle se demande s’ils ne l’ont pas abandonnée là pour la laisser mourir.
Quand enfin les deux sbires accompagnés d’un collègue prénommé Paolo pénètrent dans le box leurs narines sont très incommodées par l’odeur qui se dégage du corps de la fille qui n’a pu faire autrement que se laisser aller quand ses besoins devenaient insupportables.
« On ne va pas pouvoir l’interroger dans l’état où elle est, elle va nous faire vomir !
– On va la déshabiller puis la plonger dans l’abreuvoir des chevaux.
– L’eau est froide !
– Ce n’est pas toi qui va te laver, mais elle.
– Ok ! qui la déshabille ?
– Paolo va récupérer des gants pour nous trois et aussi un sac poubelle pour y mettre les habits puants de la petite pute puis pour éviter de trop nous salir nous découperons ou arracherons ses vêtements.
– Ce sera le mieux pour nous sachant qu’a l’avenir, si elle en a un, ses fringues ne lui serviront plus. »
L’homme désigné sort du bâtiment et les deux autres s’éloignent de la fille et attendent patiemment qu’il revienne.
Se bouchant le nez ils détachent leur proie puis sortant les couteaux qu’ils ont en permanence dans les poches ils découpent les habits pendant que pas rassurée elle sent les lames glisser sur sa peau.
Elle se raidit attendant la douleur quand une lame pénètrera dans sa peau.
Tenue par les bras elle est emmenée à l’extérieur du bâtiment jusqu’à l’abreuvoir dans lequel les chevaux se désaltèrent.
Bien qu’elle se débatte elle se retrouve empoignée et allongée dans l’eau, elle est gelée et tremble.
Empêchée de se relever elle doit utiliser un chiffon pour se frotter et éliminer les matières indésirables sur ses fesses et entre ses jambes, elle le fait tout en claquant des dents.
Quand les hommes la sortent du bain elle a la peau qui tire sur le violacé, grelotte et a du mal à tenir debout. ls doivent plus ou moins la porter pendant qu’ils la ramènent dans le boxe.
Deux employés d’écurie qui ont assisté à la scène ont détourné le regard et rapidement quitté les lieux.
Arrivés dans le box les sbires attachent les poignets de leur victime à une corde passée dans une poulie fixée dans le plafond.
Ils tirent sur la corde, la fille se retrouve les bras levés et étirés, ses pieds touchent à peine le sol.
Nue et transie de froid elle questionne les bourreaux leur demandant pourquoi ils l’ont enlevée et les supplie de la relâcher.
Ils lui demandent de se taire mais comme elle ne le fait pas des gifles s’abattent sur ses joues.
Elle finit par se taire et pleure ce qui n’émeut pas les sbires qui restent également indifférents aux jolies formes de son corps nu exposé à leurs regards, seul compte pour eux l’objectif que leur patron leur a fixé.
Bien que ses seins qui se dressent fièrement semblent déjà bien développés, son pubis au duvet rare indique qu’elle n’a pas terminé sa croissance.
Paolo se positionne face à la fille qui n’est pas rassurée par le regard qu’il lui lance.
« Maintenant c’est l’heure des questions, et il me faut des réponses claires qui me conviennent si tu ne veux pas souffrir.
– Quelles questions ? Je ne vous connais pas et je n’ai rien fait de mal !
– Toi non ! mais Frédéric dit « Fred l’arnaqueur » ton amant lui si !
– De qui parlez vous ? je n’ai pas d’amant ni d’amoureux ! je ne fréquente pas de garçons !
– Premier mensonge ! Où peut on trouver Fred l’arnaqueur ?
– Je vous jure que je ne sais pas qui c’est !
– Tu l’auras voulu !
Paolo la gifle violemment plusieurs fois.
– Alors ! tu me dis ce que je veux savoir ?
Tout en pleurant elle lui répond qu’elle ne connait pas l’homme qu’il recherche.
Des coups s’abattent sur elle sans qu’elle ne puisse les éviter, ce sont les zones sensibles qui sont touchées, elle crie et supplie son bourreau qui la frappe pendant un moment.
– Es-tu décidée à parler ?
– Pitié monsieur ! je ne peux pas vous renseigner car je ne connais pas cet homme et je n’ai pas d’amant !
Il sort une photo de sa poche.
– Je vais te rafraîchir la mémoire, là c’est bien toi avec le dénommé Fred ?
– Non ! même si il y a une vague ressemblance ce n’est pas moi ! je vous jure que je ne sais pas qui est cet homme !
Il sort une deuxième photo qu’il montre à la fille.
– Sur celle ci le dénommé Fred est en gros plan ! tu le reconnais ?
– Non monsieur ! je n’ai jamais vu cet homme !
La fille est de nouveau frappée et ce sont les zones sensibles qui sont visées, elle crie et pleure suppliant l’homme de cesser de la martyriser tout en répétant ne pas connaître l’homme recherché.
– Très bien, tu es une dure à cuire ! tu vas rester enfermée ici, attachée comme une chienne le temps qu’il faudra pour que tu comprennes que ton intérêt est de parler»
Les sbires la dépendent et refixent à une de ses chevilles la chaîne qui est solidaire d’un anneau scellé dans le mur.
Ils sortent de l’écurie et verrouillent la porte la laissant nue et exposée au froid, elle se couche et se recroqueville entourant avec de la paille ce qu’elle peut de son corps douloureux pour avoir moins froid.
Quelques heures plus tard une domestique assez âgée, sèche et à l’air revêche entre dans l’écurie et dans le box.
Elle pose dans un coin sur le sol un seau hygiénique et un rouleau de papier toilette, un peu plus loin un seau rempli d’eau dans lequel flotte une éponge.
Elle ressort puis revient jeter près de la fille deux vieilles couvertures.
Elle repart sans avoir prononcé une parole et sans avoir eu un regard pour la prisonnière.
La fille restera ainsi pendant plusieurs jours ne voyant que de temps en temps et brièvement la domestique toujours muette qui lui apportera une écuelle contenant des pommes de terre cuites à l’eau et du pain plus ou moins rassis, elle devra manger en se servant de ses doigts.
Enfin réapparition des trois sbires, la fille est de nouveau pendue à l’aide de la corde passée dans une poulie fixée au plafond mais là ses pieds ne touchent plus le sol, rapidement ses bras étirés qui doivent supporter le poids de son corps deviennent douloureux.
Paolo lui pose les mêmes questions que la fois précédente et reçoit les mêmes réponses.
Rouée de coups et tournant sur elle même la suppliciée crie et pleure. Quand le sbire la laisse tranquille elle se fend d’un aveu.
« Je ne peux pas avoir d’amant ni avoir couché avec un homme, je suis encore vierge !
– Tu ne m’auras pas avec ton baratin !
– Vous pouvez vérifier !
Les trois hommes restent un moment interdits puis se consultent, ils ont peur de la réaction de leur patron si ils ont fait une erreur de personne en l’enlevant.
– Cela sera fait mais par une personne compétente et si tu as menti crois moi ce que tu as subi jusqu’à maintenant ce sera de la rigolade !
– Je vous jure que je ne mens pas !
Elle est détachée et de nouveau enchaînée puis laissée seule avec son corps douloureux.
Le lendemain un homme rondouillard costumé et cravaté qui tient une mallette dans une main pénètre dans le box en compagnie de la domestique.
« Je suis médecin et également l’ami du propriétaire des lieux, à sa demande je vais t’examiner afin de voir si tu lui dis la vérité et que ton hymen est intact !
– Vous pouvez vérifier monsieur et vous verrez que je ne mens pas et qu’aucun homme ne m’a touchée !
Aidé de la servante qui écarte au maximum les cuisses de la fille à lui faire mal, après avoir bien écarté les grandes lèvres, utilisant un instrument qu’il enfonce dans la vulve non préparée, sans se soucier de la douleur que cela engendre, et éclairant l’endroit qui l’intéresse avec une lampe le médecin prend son temps pour examiner et aussi fouiller les parties intimes de la prisonnière.
– Elle a raison ! elle n’a jamais connu le mâle !
Pour la première fois la domestique s’exprime d’une voix rauque.
– Vous êtes sur de votre diagnostic docteur ?
– Tout à fait !
– Cela ne va pas faire les affaires de monsieur, il va être déçu. »
Le duo quitte les lieux sans plus se préoccuper de la prisonnière.
À suivre : Rapt épisode 2
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