Après l’avoir rencontré aux jardins du Luxembourg et avoir simplement échangé sur nos goûts par rapport aux gays il était parti sur un « À bientôt ».
Comment savait-il ou je bossais, mystère mais à l’heure du début des conférences de l’après-midi je n’ai pas eu à le chercher il est venu vers moi. Discrètement il m’a demandé ma recherche.
– Je me sens attire par les mecs dominateurs actifs.
– De mon côté je cherche une crevette passive et soumise. Si tu veux on se voit dans un troquet à la fin du cours. On pourra mieux échanger nos envies.
– Moi c’est Sylvain.
– Et moi Stephen.
– Comme dans le livre ?
– Oui, belle lecture. Allez, il faut entrer.
Le cours m’a paru plus long que d’habitude et j’étais impatient de mieux connaître Stephen.
Enfin la sonnette et on a rangé nos portables. Cette fois encore c’est lui qui s’est approché.
– Viens on va trouver une place plus loin.
Une brasserie pas très loin avait une table au fond ou on s’est installé. Après la commande de deux pressions, il a attaqué.
– Tu es vraiment puceau ?
– Je n’ai pas vu ni touché de bite depuis la maternelle et pourtant que d’envies il y a ici.
– Moi je ne suis plus puceau mais aucun de mes amis intimes n’a voulu aller plus loin que la sodomie.
– Tu es direct !
– C’est un défaut mais j’aime qu’on m’obéisse. Macho en amour.
– Je n’ai rien contre les ordres sexuels et je peux avouer que je bande en ce moment.
J’ai senti son tennis passer entre mes cuisses, appuyer.
– Pas trop mal. Tu habites loin ?
– Mes parents sont notaires et par relation de travail ont trouvés un petit appartement en location-vente. C’est à deux pas d’Assas.
– On peut y faire un tour ? Moi je partage un studio avec un jeune mal dégrossi.
– Bien sûr mais je ne suis pas propre partout !
– On verra.
J’ai payé les consos et on a marché jusqu’à la petite rue où j’ai ouvert une porte cochère donnant sur un parking et plus loin la porte de chez moi. A peine la porte refermée il m’a plaqué au mur et m’a retenu le cou et roulé une pelle à en perdre le souffle.
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