Je ne peux pas résister à l’envie de vous raconter cette aventure qui m’est arrivée la semaine dernière. Il se trouve que j’ai un voisin de palier qui me plaît énormément. Célibataire comme moi, il a à peu près les mêmes horaires de bureau que moi, ce qui fait que nous arrivons souvent ensemble à l’entrée de l’immeuble, et que nous prenons très fréquemment l’ascenseur tous les deux.
Patrice est un beau jeune homme de 25 ans (j’en ai 22), grand, brun, assez svelte, avec un petit look intello, sans faire geek pour autant. Il aime les mêmes musiques que moi (même s’il aime les écouter parfois trop fort), il a un joli sourire et une belle voix grave, très chaleureuse.
Quoi qu’il en soit – c’était mardi dernier – je me suis retrouvée avec lui dans l’ascenseur quand ce qui devait arriver arriva : le vieux machin est tombée en rade. L’ascenseur, pas Patrice ! Boum, comme ça entre deux étages. Coupure d’alimentation, avec juste une veilleuse qui nous a évité de nous retrouver dans le noir complet.
Là, j’ai paniqué. J’ai une trouille bleue des chutes d’ascenseur. Je me suis mise à avoir des sueurs froides, le palpitant qui battait la chamade et tout le tremblement. Voyant mon désarroi, Patrice a tout fait pour me montrer qu’il restait calme, qu’il n’y avait pas lieu de s’inquiéter. Mais, rien n’y faisant, il m’a prise dans ses bras, me frottant le dos pour me consoler.
L’attente a duré plus d’une heure. Au bout d’un moment, je me suis tout de même calmée. Mais j’étais trop bien dans ses bras et je n’ai rien dit. J’avais le visage dans son cou, et il sentait terriblement bon. J’avais une folle envie de l’embrasser. Mais bien entendu je n’osais pas. Lui, pour tenter de détendre l’atmosphère, et me croyant paniquée, engagea la conversation sur tout et rien. C’est là que j’ai tenté ma chance. Je lui ai demandé le nom de son eau de toilette, car il sentait vraiment très bon. Il a eu un petit geste de recul, pour me regarder dans les yeux. Je devais faire peine à voir.
Et pourtant, c’est avec une fougue que je ne lui connaissais pas qu’il m’a enlacée et m’a embrassée à pleine bouche. Désarçonnée, j’ai eu bien du mal à lui rendre son baiser, tant sa langue inquisitrice ne laissait guère le temps à la mienne de répondre à ses caresses.
Il avait pris mes fesses entre ses mains, et me plaquait de tout mon long contre lui. Et puis, il s’est repris. Il eut un nouveau mouvement de recul, me demandant de l’excuser, qu’il ne savait pas ce lui était arrivé. Je lui ai souri et ai déposé un doux baiser sur ses lèvres.
Nous nous sommes enlacés de nouveau, nos vêtements ont volé aux quatre coins de la cabine d’ascenseur. La suite, je n’aurai pas l’indécence de vous la raconter par le menu. Je pense que tout le monde aura compris. Sachez juste que, ce soir, c’est mon tout premier rendez-vous officiel avec Patrice, et que j’en suis toute excitée par avance !
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