Cela faisait une semaine que j’étais à Tokyo, au 30ème étage d’un hôtel. Je venais de publier mon dernier livre, un roman à l’eau de rose. Un de plus dans mon répertoire. J’avais beaucoup de succès mais je commençais à tourner en rond dans ce registre.
Un éditeur Japonais voulais le faire traduire et le publier au Japon. Ils m’ont fait venir à Tokyo. J’étais seule. Tout le séjour était payé par la maison d’édition. L’hôtel, la bouffe, les sorties, les visites organisées, j’avais même un chauffeur à ma disposition.
Je ne savais pas bien ce que je faisais là. À quoi cela servait que je sois venu tout ce temps là juste pour signer un contrat. Nous aurions très bien pu faire cela par courrier.
Les premiers jours j’étais contente d’être là. Je n’étais jamais allé au Japon et ce pays me fascinait. Mais rapidement je me suis sentie seule et perdue dans ce monde inconnu. La ville me faisait peur. Du coup, au bout de quelques jours, je ne sortais presque plus. Et je me sentais terriblement seule.
Un jour j’étais restée toute la journée dans ma chambre. C’était luxueux, mais assez petit. La baie vitrée donnait sur la ville, la vue était splendide.
Il était presque 21 heures et je n’étais pas du tout fatiguée. Je ne sentais plus le décalage horaire, mais à force de ne rien foutre de la journée, je n’arrivais pas à m’endormir le soir.
Je ne m’étais pas lavée de la journée. Je ne m’étais même pas habillée. Je ne portais qu’une petite culotte et un t-shirt. Mes cheveux bruns tenaient en chignon avec une baguette. J’avais mes lunettes de vue sur le nez. J’avais passé la journée à regarder la télé en fumant des clopes. L’air était un peu saturé et moite. Il faisait nuit dehors. J’étais un peu bourrée après mon 3ème verre de vin blanc.
En regardant par la baie vitrée, mon verre à la main, j’ai remarqué une fenêtre allumée dans un immeuble un peu plus loin. À l’intérieur, une jeune femme avait attiré mon attention, une japonaise. Elle se déshabillait. Je l’ai regardé un moment. Elle a enlevé son chemisier blanc, sa jupe, ses collants… Puis son débardeur, son soutien gorge… Un frisson m’a parcouru. Elle avait des tout petits seins, encore plus petits que les miens. Enfin il me semblait. C’était dure de juger à cette distance.
Elle a baissé sa culotte, elle était toute nue ! Je pouvais distinguer la touffe de poils bruns entre ses jambes ! A ce moment j’ai eu peur qu’elle me voit entrain de la regarder ! Alors je me suis précipitée pour éteindre la lumière et la télé. Et je suis retournée à la fenêtre, dans la pénombre. Ouf, elle était toujours là. Elle était belle. Elle avait la peau très blanche et les cheveux très bruns et lisses. Elle n’était pas très grande, et elle avait un corps de jeune fille… un visage d’ange… des petits seins fermes… les fesses un peu plates, mais je la trouvais ravissante. Je n’arrivais pas à distinguer les détails de son corps aussi bien que cela, mais mon imagination faisait le reste.
Elle s’est mise à faire de drôles de mouvements, comme une sorte de gymnastique exotique. Ou peut-être un art martial de relaxation, du Tai Chi je crois. Ces mouvements étaient beaux et sensuels. J’étais captivée. Le silence était presque complet. Il n’y avait que le son apaisant de la climatisation.
J’ai passé une main sur mon cou. Je l’ai glissé entre mes seins par dessus mon t-shirt, puis jusqu’à mon bas-ventre. J’ai senti quelques poils de mon pubis dépasser de l’élastique de ma culotte. Je les ai touchés du bout des doigts. Je ne me l’était pas taillée depuis mon arrivée à Tokyo.
Pendant ce temps, quelques rues plus loin, la jeune japonaise était toujours devant sa fenêtre, les bras en l’air et un pied posé sur sa cuisse. C’était très beau ce qu’elle faisait. Ma main a glissé plus bas sur ma culotte bombée par mon pubis garni.
La japonaise s’est allongée sur le dos, et a commencé à faire monter ses jambes en l’air et a les faire redescendre en les écartant ! Je n’arrivais pas bien à distinguer entre ses cuisses, mais je devinais son sexe. J’imaginais ses lèvres roses recouvertes d’un duvet de poils noirs et soyeux. C’était très excitant.
Quand mes doigts ont effleuré la chatte, j’ai poussé un long soupir, qui a momentanément brisé le silence dans la pièce. Ma culotte était déjà humide.
Mes doigts se sont mis à bouger lentement sur mon sexe chaud et humide, par dessus ma culotte. J’avais le souffle court et la respiration fébrile. Comme si je ne voulais pas qu’on m’entende. Comme si j’avais moi-même honte de m’entendre.
Je plissais le front pour essayer de distinguer entre les jambes de la petite japonaise. C’était dur mais je croyais apercevoir son sexe se dessiner entre ses cuisses. Mon imagination faisait le reste.
Je me suis détendue petite à petit… les lèvres de ma chatte aussi. Je me suis vraiment libérée quand la japonaise s’est accroupie et qu’elle s’est mise à faire des petits mouvements de bassin de haut en bas. On aurait dit qu’elle faisait l’amour à un godemichet invisible, qu’elle aurait fixé au sol. C’était ce que j’imaginais.
La jolie japonaise prenait toutes sortes de positions de gymnaste. Sans le savoir, elle me laissait découvrir son corps nu sous toutes les coutures. Qu’est ce qu’elle était souple !
Mes doigts sur ma chatte avaient accélérés et ma respiration était devenue plus forte. Je n’y prêtais plus attention.
L’excitation montait en moi. Ma culotte me rentrait entre les lèvres à force. Quelques poils ébouriffés dépassaient de chaque côté. Elle commençait à me gêner mais je n’avais pas envie de l’enlever. Pas tout de suite.
J’ai posé un pied sur le rebord de la baie vitrée qui se trouvait à une vingtaine de centimètres au dessus du sol, et j’ai délicatement tiré ma culotte sur le côté en la coinçant derrière une fesse. J’avais la chatte à l’air et son odeur m’est remontée jusqu’au nez, ce qui a décuplé mon excitation ! J’ai posé ma main sur ma chatte dénudée et je me suis mise à me branler !
Pour moi, me masturber et me branler étaient deux choses différentes. La masturbation était sensuelle, sensible et délicate. Mais quand je me branlais, c’était beaucoup plus sauvage.
Je me suis attrapé un sein avec ma main libre. Je le pétrissais vigoureusement. Je titillais le téton tout dur du bout du doigt. Les mouvements de la Japonaise était de plus en plus amples et rapides. Les positions plus ou moins révélatrices s’enchainaient. Et quand j’avais la chance d’avoir une bonne vue entre ses cuisses, il m’arrivait de lâcher un « oh putainnnn ! » tout en me branlant encore plus fort !
Ma chatte me mouillait la main et l’intérieur des cuisses. Entre mes gémissements, j’entendais les bruits visqueux et rythmés de la masturbation !
Je m’étais habituée à la pénombre dans ma chambre. J’ai réalisé qu’il ne faisait pas totalement noir. Il y avait la lumière verte du signe « EXIT » au dessus le la porte d’entrée. Il éclairait à peine, mais juste assez pour que je remarque mon reflet imprécis dans la vitre. La honte de me voir ainsi n’a duré qu’une fraction de seconde, avant que l’excitation ne reprenne le dessus en redoublant d’intensité !
J’ai regardé mon reflet bouger sensuellement et ma main bouger entre les cuisses. Je me trouvais belle.
J’ai approché mon visage de la vitre, j’y ai posé les lèvres, et j’ai sorti la langue. Je ne voyais plus mon reflet. Je regardais à nouveau la japonaise en face, le cul à l’air. Je l’imaginais plus près, là, juste devant moi. Contre moi. Les lèvres collées à la vitre, je dessinais des ronds avec ma langue, comme pour rouler une pèle à mon reflet. De la salive me coulait sur le menton.
Malgré l’étroitesse du rebord sous la vitre, J’ai réussi à monter avec les deux pieds dessus, les jambes écartées. Je me suis mise à bouger le bassin d’avant en arrière, pour me frotter la chatte contre ma main. J’avais remonté mon t-shirt au dessus de mes petits seins blancs. Il tenait tout seul, malgré la petite taille de ma poitrine. Mes seins étaient pressés contre le vitre, que je continuais à lécher ! Je faisais l’amour virtuellement à la Japonaise de l’autre côté, tout là bas. Elle était allongée sur le dos les jambes en l’air. Elle m’offrait une vue splendide de l’intérieur de ses cuisses !
Je l’ai senti monter, l’orgasme. Je ne remarquais même pas que je poussais des gémissements de plus en plus forts !
Puis il est arrivé. Tellement puissant que j’en ai poussé un long cri guttural totalement incontrôlé !
L’orgasme brutal m’a paralysé le corps. Tous mes muscles se sont crispés. Ma main s’est mise à bouger à toute vitesse sur ma chatte, éclaboussant la vitre du liquide visqueux qui coulait en abondance. Je me suis mordu la lèvre inférieure pour m’empêcher de crier !
Et puis je me suis effondrée au sol en me laissant glisser le long de la vitre. Telle une marionnette désarticulée, inerte. Seule ma forte respiration me gonflait la poitrine, et quelques spasmes secouaient encore mon corps vidé de sa structure.
Après un moment allongée, et après avoir retrouvé mon souffle, je me suis redressée pour jeter un coup d’œil par la fenêtre, la lumière était éteinte chez la Japonaise.
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