Triolisme au ciné porno

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Je me demande encore comment nous avons pu atterrir dans cette salle du cinéma porno de la ville tous les trois. Bien sûr, ce n’est pas la première fois que j’y viens avec Michel, mon petit ami depuis bientôt deux ans, mais jamais encore nous n’avions été accompagnés d’une tierce personne. Ce soir, pourtant, Marc, un copain de boulot de Michel, est assis avec nous. Je suis installée sur mon petit fauteuil, juste entre les deux gars. La modeste salle est quasiment vide, si l’on excepte un jeune couple, placé tout au fond et les habituels trois ou quatre hommes seuls dans les coins.

Le film est commencé depuis quelques minutes à peine quand nous nous installons. Une traditionnelle production franco-hongroise dont j’ai oublié le titre et qui ne brille pas particulièrement par la qualité de son scénario. Heureusement, les filles et les gars sont beaux et vigoureux. Il faut également bien avouer que quand on va voir ce genre de films, ce n’est pas vraiment pour l’histoire. Sur l’écran blanc, une jeune blonde vraiment très salope est déjà en train de se faire prendre en sandwich par deux mecs bien membrés. La cochonne semble prendre son pied, une grosse bite dans sa chatte rasée, une autre, tout aussi imposante, plantée dans son petit cul. Il ne lui manque qu’une troisième queue enfoncée dans la bouche pour parfaire le tableau. C’est finalement chose faite quand un énorme noir vient lui ouvrir les lèvres avec son nœud luisant.

Dans la petite salle, on entend s’exhaler les premiers soupirs d’aise. Pour une oreille exercée, il est très facile de deviner que certains s’astiquent déjà le manche avec application. En fait, j’aime bien l’ambiance un peu glauque de cette salle et savoir que des hommes se tapent une queue dans la pénombre m’excite au plus haut point. Parfois, quand je suis bien chaude et que le film mérite le détour, il m’arrive de sortir la bite de Michel de son pantalon trop serré et de la masturber longuement. Je ne suis pas une vraie exhibitionniste. Jamais je ne ferais ça devant quelqu’un, au grand jour, mais là, dans ce cinéma, j’aime prendre ce genre de (petit) risque. Quelquefois, je me laisse aussi aller à me toucher la moule. Nous n’allons jamais plus loin sur place. Par contre, les retours à la maison sont souvent torrides et il n’est pas rare que la voiture accueille nos premiers ébats dans une ruelle sombre du quartier.

Ce soir là, ce n’est pas ma main que je sens se poser en premier sur mon sexe. C’est bien mon copain qui a décidé de m’honorer. Le spectacle sur l’écran semble l’exciter également et il n’a guère tardé à me le faire sentir. Ses doigts curieux s’immiscent discrètement sous mon petit slip de coton et écartent un peu l’élastique pour toucher le haut de ma fente. Je sens déjà la mouille qui vient rapidement affluer au bord de mes lèvres vaginales. La mini-jupe légèrement relevée sur mon bas-ventre, je laisse entrer la main de Michel dans ma culotte. Il a glissé trois doigts sous le vêtement et commence à me masser délicatement la vulve, par de petits mouvements circulaires appuyés. Mes poils deviennent vite humides et mes nymphes se gorgent de sang. Mon sexe est tout gonflé et sensible. Je l’imagine, rouge et luisant de mouille sous les doigts habiles de mon homme.

Je me laisse aller à savourer cet instant divin. Sur l’écran, je vois deux gouines en chaleur occupées à se traire mutuellement les seins, l’une avec la bouche, l’autre avec les mains. On peut apercevoir également une troisième lesbienne en train de tarauder la vulve de l’une d’entre elles avec un godemichet de bonne taille. Les trois femmes jouent parfaitement leur rôle, c’est criant de vérité. Les bruits de succion et les gémissements résonnent dans la salle et viennent s’ajouter aux râles des cinéphiles masturbateurs. Tout le cinéma respire le sexe.

À mon grand étonnement, je constate que des phalanges inconnues ont rejoint la main de Michel sur ma fente lubrifiée. C’est Marc, notre compagnon qui, excité tant par le film que par les premiers gémissements de plaisir que j’exprime, s’est invité au festin. Michel, avisant la situation, décide de se cantonner alors au massage du haut de ma chatte, là où le clitoris tout sensible réclame ses caresses impudiques. Mon autre voisin, plus direct, trouve sa place un peu plus bas, à l’endroit où la caverne s’entrouvre pour laisser le passage à ses doigts inquisiteurs. Il introduit sans grande difficulté l’index et le majeur dans mon trou. Mon sexe affamé les avale presque spontanément, presque malgré moi. Je ressens non sans plaisir la douce sensation d’être comblée et désirée par deux hommes à la fois.

Pour aider le duo de mes soupirants à mieux me branler, à mieux me bourrer, je passe les jambes sur les accoudoirs moelleux du siège et les repose sur leurs cuisses. Je suis maintenant bien écartée, bien écartelée et je peux profiter au mieux de leurs douces caresses intimes. Je savoure l’instant, la tête renversée sur le dossier. Le film n’a plus guère d’importance. Seules comptent les délicieuses manipulations que mes deux amants infligent à mes chairs avides de plaisir. Pleinement offerte, je me laisse aller et accepte, soumise, les caresses de mes hommes.

Michel a définitivement choisi de se concentrer sur mon petit bouton tendu. En fait, il est vraiment abusif de parler de  » petit bouton  » à cet instant précis. Je devrais plutôt dire  » petite bite  » tellement il est gros si je voulais être fidèle à la réalité. Mon clito pointe le bout de son nez dans les doigts agiles de mon branleur. Il s’en est saisi avec application et le masturbe exactement comme il branlerait une mini-queue. Il insiste plus spécialement sur l’extrémité sensible du dard qu’il fait tourner sous son pouce de temps en temps. Il profite de l’abondance de ma mouille pour titiller longtemps le bout gonflé. D’habitude il doit s’occuper aussi de l’intérieur de mon trou et délaisse, un peu trop à mon goût, mon clitoris mais aujourd’hui Marc est là pour ça.

Le collègue de travail de Michel consacre en effet tous ses efforts à me bourrer le puits d’amour. Il me pistonne la moule avec ferveur, non sans résultat. Son annulaire a rejoint les deux autres doigts dans mon trou et je suis comblée. J’ai le vagin assez étroit et mes amants apprécient habituellement d’y être bien serrés. Le petit vicieux, profitant de ma position très ouverte a passé le pouce sous mon cul et me chatouille agréablement la rondelle. Tout en me limant la chatte, il me masse le cul. J’apprécie ce genre de caresses depuis que Michel me les a fait découvrir il y a peu. Auparavant, jamais un homme n’avait touché l’intérieur de mon cul. Marc semble bien déterminé à aller plus loin. Derrière le gentil garçon semble se cacher un vrai pervers. Je sens par moment que son gros doigt est prêt à entrer dans mon trou. A la prochaine occasion, je vais m’enfoncer sur son pouce pour l’aider un peu et lui faire comprendre que je ne refuse pas ses avances.

J’ai pris mes deux seins à pleines mains et me touche les bouts sensibles sous mon chemisier de soie. J’aime beaucoup me toucher la poitrine pendant qu’on me branle la chatte. Déjà toute jeune, quand je me masturbais, je ne négligeais jamais mes tétons. Aujourd’hui encore, j’adore que mes amants en sucent les pointes. La bouche de Michel est assez habile à ce petit jeu là. J’apprécie qu’il me tète les seins pendant que je le branle.

Je crois que je ne vais plus être très longue à jouir. Les deux mains qui me taraudent en cœur me rendent presque folle. Pour corser le tout, les acteurs porno échangent en ce moment des paroles particulièrement crues qui ajoutent à mon excitation. A travers les gémissements et les soupirs, j’entends un homme traiter sa partenaire de « chienne vicieuse » ou de « sac à foutre ». J’aimerais pouvoir regarder l’action, mais j’en suis bien incapable. Je gigote sur le siège, peinant à retenir mon corps assoiffé de plaisir. Ça y est, je viens de m’enfoncer sur le pouce de Marc. Le doigt entre brutalement dans mon cul, aidé par la lubrification excessive de ma vulve. Je saute de plus belle sur mon fauteuil pour qu’il me tringle en cadence. Mon clito me fait presque mal, mes chairs tuméfiées tentent de retenir la main qui leur fait du bien, mon cul aspire le doigt captif qui le troue. Je finis par jouir, enfin, vaincue par les assauts conjoints et répétés de mes deux amants. Je me laisse aller, à moitié évanouie, retombant sur le petit siège détrempé qui m’accueille mollement. Je sens les mains de mes hommes qui quittent mes orifices dans un dernier clapotis.

Je souffle un peu, mais je crois que mon répit sera de très courte durée : il va bien falloir que je rende la politesse à ces messieurs. Ils l’ont bien mérité !


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