J’ai toujours été une élève plutôt sage. Dès mes 15 ans, mes parents m’ont placé dans l’internat Saint Catherine, qui dispense une éducation stricte et qui bien sûr n’est pas mixte. Autant vous dire qu’après des années coupée à moitié du monde mes hormones commencent à se réveiller. Notre sujet préféré est toujours le même : les mecs. Certaines de mes copines font le mur pour retrouver leur copain, mais ça reste rare, et on s’ennuie. Dans mon dortoir nous avons inventé un jeu. C’est le genre de jeu qui ne s’arrête jamais, le jeu des défis. Chaque semaine à tour de rôle, une des filles impose un défi que toutes doivent alors relever sous peine d’être éliminées. Au début on a commencé doucement : voler un objet dans un autre dortoir, faire des mauvaises blagues aux professeurs. Mais le jeu a rapidement pris une nouvelle tournure…
Je suis combative et très fière il était hors de question pour moi de perdre. Le premier défi un peu hors normes était plutôt simple : ne plus mettre de sous-vêtements sous nos uniformes. L’uniforme est obligatoire à Sainte Catherine, une jupe ou un pantalon bleus foncés, un tee shirt, une chemise ou un pull bleu clair, blanc et bleu foncé. Classique mais efficace. Le lundi me voilà donc nue sous ma jupe. J’avais l’impression que tout le monde le savait et la sensation était plutôt bizarre mais pas désagréable. Les professeurs ne se doutaient de rien c’était encore plus excitant. Le soir en repensant à tous ceux qui m’avaient vu sans savoir que j’étais nue, je ne pouvais m’empêcher de sentir une douce chaleur grandir entre mes jambes.
S’en est suivi le défi de la traversée, il s’agissait de traverser le couleur des surveillants nue. Difficile mais faisable. Le pire aurait été de se faire prendre par le concierge qui est antipathique au possible. Personnellement je le soupçonne d’être un gros pervers. Le genre qui prend plaisir à se promener dans un lycée et un internat de jeunes filles toute la journée, et à saisir le moindre prétexte pour les punir. Je suis passée en première, me suis déshabillée devant mes copines et me suis élancée dans le couloir à toute vitesse. C’était exaltant. Sur les 8 participantes du début nous n’étions plus que 3.
Tout s’est alors accéléré lors 3ème défi : embrasser une fille dans un délai de trois jours. Pas de triche possible et pas question de défiler. Le tri a été rapide. Je ne voulais pas embrasser une de mes amies, ni quelqu’un de plus jeune que moi ou trop innocent. La personne ne devait pas s’en douter ni refuser sous peine de provoquer mon élimination. Il s’agissait de jouer finement. Mon choix s’est finalement arrêter sur celles que nous appellerons « M ». Grande, brune, plutôt jolie mais avec un drôle de caractère. Elle était dans la même année que moi mais pas dans la même classe. Nous n’avions jamais été proches. La soirée clandestine de samedi soir serait parfaite. Chaque samedi soir en effet l’un des dortoirs de Terminale et de Première organisait une petite fête histoire de se défouler avant une semaine de plus, morne à souhait. La plupart du temps il y avait beaucoup d’alcool, de quoi fumer et de la bonne musique. J’ai donc envisagé plusieurs façons de l’aborder avant de me rendre à la soirée. Après un verre ou deux j’ai commencé à l’observer plus ou moins discrètement. Entourée de ses copines, elle riait aux éclats. Elle portait un petit haut noir simple, et un jean, elle était belle. Lorsqu’elle s’est dirigée vers les toilettes, je l’ai suivi et l’ai attendu devant. Je stresse. Le couloir était désert. En sortant de la pièce elle m’a aperçu et c’est dirigée droit sur moi.
– « Pourquoi tu me regardes ? » m’a-t-elle lancé. Plus franche que ça tu meurs, alors je me suis jetée à l’eau.
– « Tu me plais », ai-je répondu tout en me rapprochant d’elle.
Elle n’a rien répondu, elle m’a juste regardé. Je n’ai pas bougé. Au bout de 30 longues secondes, elle s’est approchée de moi sans me quitter des yeux. Et m’a finalement répondu : – « Ah oui ? » Et je suis restée hypnotisée lorsqu’elle a passé sa langue sur ses lèvres nerveusement. Elle a rapproché son visage. Je voyais ses longs cils bruns qui cachaient des yeux noisettes avec des éclats dorés. Puis elle m’a embrassé.
Elle a appuyé doucement ses lèvres sur les miennes. La sensation était agréable c’était doux et chaud. Puis elle a glissé la langue dans ma bouche tout en collant son corps contre le mien. D’abord sur la réserve je me suis détendue et j’ai passé une main autour de son bassin pour l’étreindre. Le baiser c’est éternisé, le temps était suspendu. Je haletais et j’ai commencé à passer mes mains sur son dos puis sur ses fesses. Tandis qu’elle passait ses mains sous mon tee shirt. Sa peau était ferme, brûlante et elle se frottait délibérément contre moi.
Tout s’est accéléré. On a changé d’endroit rapidement, pas question de rester à la vue de tous dans le couloir. On s’est retrouvé dans la pièce la plus proche, une salle de classe vide. Excitée comme j’étais pas question d’en rester là.
Elle a pris les choses en main et je me suis laissée faire comme une poupée.
Appuyée contre le mur elle m’a mordillé le cou et a soulevé mon tee shirt. Puis l’a enlevé. Ses lèvres sont descendues jusqu’à la base de mes seins et sa langue laissait de chaudes traînées partout où elle passait. Je ne pouvais m’empêcher de gémir doucement. J’ai planté mes ongles dans son dos nu pendant qu’elle commençait à me sucer un téton. Mon soutien-gorge est tombé alors qu’elle était encore habillée. L’air froid de la salle et le peu de lumière que diffusait l’éclairage de sécurité rendait la chose encore plus érotique. Seules nos respirations précipitées étaient audibles. Ses mains ne me laissaient pas de répit, sur mes seins qu’elle malaxait, puis sur mon cou qu’elle caressait, sur mes fesses qu’elles empoignait. J’étais perdue dans toutes ces sensations, j’avais juste envie qu’elles ne s’arrêtent pas. Mon corps était bouillant et le contact de sa peau était électrisant. Ses mains sont allées se perdre dans la ceinture de mon jean, qui a rapidement été baissée le long de mes jambes, suivie de ma culotte.
Assise sur le bord d’une table de cours , j’ai senti ses doigts suivre mes formes le long de ma hanche puis au creux de mes cuisses. Les mouvements était fluides, doux, et me semblaient naturels. Elle n’a pas tardé à atteindre mon intimité déjà trempée d’anticipation. Elle a passé plusieurs fois sa main le long de ma fente, profitant de mon humidité pour glisser encore plus facilement. Mon clitoris était tendu à l’extrême. Lorsqu’elle s’est concentrée à cet endroit je me suis dit qu’il n’y avait rien de mieux qu’une fille pour savoir ce qu’une autre fille apprécie. Elle faisait de moi ce qu’elle voulait, d’un seul geste de la main. Elle a inséré un doigt puis un autre, et a amplifié et accéléré ses mouvements. Je n’étais vraiment pas loin d’exploser. Après un baiser elle m’a mordu le bord de la lèvre puis a descendu sa tête vers mes cuisses sans me quitter des yeux. Est-ce qu’elle allait vraiment… oui ! Ce fut incroyable, elle a suçoté mon clito avant d’introduire sa langue en compagnie de ses doigts dans ma chatte. Son souffle chaud et toute sa bouche me donnaient des frissons. A bout j’ai lâché prise et j’ai explosée sous son traitement. C’est comme si tout s’était éteint une fraction de seconde dans ma tête. Je sentais mon vagin se contracter et la chaleur se diffuser. Lentement, elle est remonté vers moi, et m’a embrassé. J’ai pu sentir mon goût sur ses lèvres. Puis elle est partie en me disant : « à demain ». Éberluée, je me suis rhabillée et je suis rentrée directement à mon dortoir, tant pis pour la fête et tant pis pour le jeu des défis, j’avais joué et perdu.
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