Les Magloire (1/9) 1478

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Le château de Maufrois surplombe le petit village de Picherouil. Construit en pierre blanche de Touraine, la bâtisse est élégante avec quatre tourelles. Benoît Gallard, jeune comte de Maufrois, administre son fief avec intelligence et bon entendement. Il est présentement à table quand arrive son écuyer et ami Godefroy de Bellac.

– Eh bien, où traînais-tu mon bon ami ?
– Messire, mauvaise nouvelle ! Le chanoine Gilles-Édouard de la Patelière est arrivé sur le terre du Baron de Gelèvre.
– L’Inquisiteur Général ? Que vient-il se perde sur nos terres catholiques ?
– Monseigneur, cet enragé débusquerait des hérétiques là où il n’y en a pas. Un mauvais regard et il vous soumet à la question : personne ne résiste à ces tortures et chaque pauvre hère avoue tout ce que l’inquisiteur veut entendre. Plusieurs villageois du Baron ont ainsi avoué l’impossible pour finir brûlés vifs sur le bûcher ou passés par le fil de l’épée.
– Je croyais la torture abolie ?
– Officiellement oui mais lui continue à en user.
Messire Benoît affiche une mine sombre.
– J’ai ouï la réputation de ce fanatique !
– Le baron lui-même est en mauvaise posture : de la Patelière a fait périr par le feu une de ses maîtresses convaincue d’hérésie. La pauvre putain n’avait pourtant d’autre religion que le sexe. Du coup, le chanoine cherche des noises au Baron.
– Sale engeance que cet homme ! Nous devons réfléchir au sort que nous lui réserverons s’il s’aventurait par chez nous…

Sire Benoît enrage. Voilà pour lui un tracas supplémentaire qui pourrait bien contrarier ses plans. Mais l’homme réfléchit vite !
—oOo—

Recouverte d’une belle épaisseur de neige, la campagne scintille sous le pâle soleil d’hiver. Le vent est tombé et la mère Magloire presse le pas vers sa maison. Elle s’est éclipsée sitôt terminée la mise en place de son étal au marché, laissant à ses deux cadettes le soin de servir les rares clients de ce tout début de matinée. Elle reviendra plus tard.

C’est qu’elle n’est pas tranquille la mère : ce matin, elle a dû laisser son aînée à la maison car Cécilia était fiévreuse et elle n’avait pas voulu l’exposer à la froidure. Ce n’est pas la fièvre de la jeune fille qui l’inquiète, les tisanes qu’elle lui a concoctées la feront tomber à coup sûr. Non, c’est son cher époux qui la tracasse.

Le père Magloire, ce bon à rien qui depuis belle lurette ne sert effectivement plus à rien. Tout juste est-il capable de nourrir les bêtes, à condition que sa vue brouillée par la gnôle lui permette de trouver le seau de restes à donner à la truie et ses petits ou le fourrage pour le cheval et la vache. Dès que sa femme a le dos tourné, l’ivrogne parvient à se traîner au village pour boire sans soif à l’estaminet. À elle ensuite de régler la note. Dieu sait pourtant que Célestine a interdit au cabaretier de servir son homme mais entre pochtrons, les deux compères s’entendent comme larrons en foire. Elle en a assez de ce bon à rien boit-sans-soif. Et encore la boisson n’est-elle pas son pire défaut !

En mariant sa cousine Célestine, Magloire pensait avoir fait une bonne affaire. La demoiselle possédait des terres, une maison et avait des revenus réguliers. Il n’imaginait pas que la pucelle porterait la culotte et lui imposerait sa volonté.
Il comprit rapidement qu’il ne servait qu’à travailler aux champs. Elle lui avait fait aussi agrandir la maison qui désormais comporte deux pièces outre la salle principale. Belle réussite, c’est une des plus grandes maisons du village. De quoi faire la fierté du bonhomme mais avec quatre femmes à la maison, il y a bon temps qu’il n’a plus droit au chapitre en cette demeure !

Célestine ne voulait du cousin Magloire pour mari mais son père ne lui avait pas laissé le choix. Elle avait dû faire contre mauvaise fortune bon cœur. Seul aspect positif, elle conservait son nom de jeune fille ! L’homme étant piètre baiseur, elle s’était trouvé des amants pour l’engrosser à trois reprises : soûl du matin au soir, son mari n’avait jamais connu son infortune. Ces amants successifs expliquaient les disparités criantes entre ses trois filles…

À l’approche de sa maison, la mère entend des cris et comprend que ses craintes étaient fondées. Elle se glisse silencieusement dans le gîte et découvre le tableau : sur la table, Cécilia, allongée, tente de rajuster sa chemise de nuit en lambeaux pour masquer ses petits seins nus, Magloire, culotte aux chevilles, la tient à la gorge et tente de la forcer. Heureusement que soûl comme une barrique, il tient mal sur ses jambes et ne peut bander correctement.

Comme il lui tourne le dos et n’a rien entendu, la mère se saisit du tisonnier et en administre un grand coup entre les cuisses du salopard. L’homme s’effondre au sol. Il ne peut même pas crier mais ouvre et ferme sa bouche comme un poisson hors de l’eau, à la recherche de son souffle.
Oubliant le soudard, la mère réconforte sa fille, la rhabille et la reconduit jusqu’à sa couche.

– N’aie crainte belle enfant, il ne te touchera plus jamais. Ni toi, ni tes sœurs. Ni moi d’ailleurs ! C’est dit !

Revenant vers son mari, elle lui administre un formidable coup de pied aux côtes avant de le saisir par les pieds pour le traîner dans un coin de la pièce. Il restera ainsi, couché à même le sol. Se tournant vers le buffet, elle fouille dans ses fioles et trouve celle qu’elle cherche. Elle a trouvé ce qu’elle voulait mais hésite.

« Je vais demander leur avis aux filles. Cela scellera notre union. »

Fulminant encore, la mère Magloire s’en retourne au marché après avoir fait boire de force au pochtron une potion destinée à le faire dormir et délirer. Et un autre coup de pied dans les joyeuses, tant qu’à faire !

—oOo—

En rentrant quelques heures plus tard, les deux cadettes découvrent Magloire geignant doucement sur la terre battue. Si l’une lui décoche un coup de pied dans le ventre, l’autre lui crache au visage : leur mère leur a raconté la tentative d’odieux attentat sur Cécilia. Il y a belle lurette qu’aucune des filles du couple n’a plus le moindre respect pour le briscard, vieux salopard tout juste capable de leur flaquer des roustes quand la mère n’est pas là. De leur mettre la main aux fesses aussi. Si maintenant il se pose en violeur…

Cécilia est levée, sa fièvre est tombée et elle participe à la préparation du repas de midi. Elle fait cuire la soupe d’orge, alors que ses sœurs épluchent et coupent raves, carottes et topinambours.
On mange plutôt bien à la table des Magloire, bien mieux que dans bon nombre des maisons du bourg. Le verrat a été égorgé sitôt que la truie a donné naissance à quatre petits, un mâle et trois femelles. Une belle pièce de son lard qui bouillotte dans la soupe couronnera le repas.

Tout le monde mange de bon appétit, à deux pas du père qui ne geint plus mais délire.

– Les filles, je vous propose de réfléchir au sort de Magloire. J’ai un aveu à vous faire : ce sale type n’est le père d’aucune d’entre vous. Ce cochon, soûl du matin au soir a toujours été incapable d’arquer correctement. Et surtout, cousin trop proche de moi, je ne voulais pas que mes filles héritent de ses tares. Vous avez trois pères différents, des amants que je me suis choisie pour leurs qualités.

L’aveu n’étonne pas outre mesure les filles. Si l’aînée a des cheveux noirs corbeau, est grande, longiligne et a des petits seins croquignolets, la puînée est châtain, de taille très moyenne, mince comme sa sœur mais pourvue d’une poitrine avantageuse. La cadette s’annonce grande mais à l’aube d’être femme, sa poitrine reste à ce jour inexistante. Elle pourrait suivre les traces de Cécilia mais elle est carrément rousse, poil de carotte au teint très clair. Des disparités trop criantes pour que les filles n’en fassent pas le constat. D’autant qu’aucune n’a hérité des traits de Magloire.
L’aveu donc ne les étonnent pas. Il les réconforte plutôt ! Elles sont bien contentes que ce salaud de Magloire ne soit pas leur géniteur. Elles ne le voient plus donc que comme un parasite. Un parasite dangereux.

– À quoi nous sert-il désormais ce porc incapable et soiffard, à part nous créer des ennuis et charges et vous rudoyer à l’occasion.

Les trois filles ont parfaitement compris où leur mère veut en venir. Elles approuvent résolument. Le sort de l’alcoolique leur importe peu. Cécilia abaisse même son pouce, bientôt suivie par ses sœurs.

– Puisque vous en êtes d’accord, je peux abréger sa triste existence. Définitivement.

La proposition est accueillie avec soulagement par les trois gamines et même franche satisfaction. Les trois lèvent la main immédiatement cette fois en acceptation de la sentence : la peine capitale est entérinée et acceptée par toutes.

Confortée par cette unanimité, Célestine administre au saligaud une potion de datura et d’aconit savamment dosée.

– Ce cochon-là ne passera pas la nuit.

Le soir, Magloire ne bouge plus, respire à peine.

—oOo—

Une place s’étant libérée, Philippine, la plus jeune des trois filles dormira désormais avec sa mère, Armance et Cécilia auront ainsi plus de place dans leur châlit.
Dans leurs chambres, les adolescentes chuchotent.

– C’est une bonne chose pour toi Cécilia, le salopard ne pourra plus te forcer à épouser le vieux Simonin.
– Parce que tu crois que la mère l’aurait laissé conclure ce marché ? Ah non, le vieux grigou n’aurait jamais pu glisser sa nouille ridé dans mon maljoint ! Mais toi, sais-tu que ce pourri voulait te donner au cabaretier ?
– Quoi, à cet ivrogne ? Ah non, jamais de la vie. Et puis, je suis trop jeune pour être mariée !
– Trop jeune ? Tu plaisantes ! Tu as dix-sept ans bien sonnés ma vieille ! Ça fait quatre ans déjà que tu as tes saignements ! Tu es femme, donc bonne à marier : par les temps qui courent, il y a des filles de douze-treize ans qui ont été mariées au village. Mais peu importe, de toutes façons, sache qu’il nous faudra des hommes dociles, manœuvrables, qu’on jettera quand cela nous chantera. Et ça vaut pour Philippine aussi. Nous resterons dans cette maison, avec la mère. Sans mari ! À nous quatre, nous avons le pouvoir. Les hommes ne sont là que pour nous servir et nous faire du bien. Ce ne sont que des cochons qui ne nous servent qu’à être engrossée. Pour le reste, on n’a pas besoin d’eux.
– Tout de même, un galant mignon et caresseur, c’est bien agréable…
– Tu parles de ton Siméon j’imagine. Il te fait du bien ?

Armance se sent toute chose rien que d’y penser.

– Oh mon dieu, c’est tellement bon de lui écarter mes cuisses. Il m’envoie au ciel à chaque fois !

Armance, échauffée par ce souvenir, a écarté le pinceau de ses cuisses et se caresse négligemment un nichon. Son autre main furète sur son triangle velu.

– Moi de même avec mon bel Eugène et je compte bien en profiter pendant un moment encore avant d’arrêter les potions de la mère et me faire féconder. Par lui ou un autre…

Intimidée, Armance se pose encore bien des questions. Elle est encore novice des choses de l’amour et du sexe et elle s’est étonnée d’une certaine pratique de son galant lors de leur toute première passe.

– Dis, ton Eugène, il te mignarde aussi ta chatte avec sa langue ?
– Oh oui mais j’ai dû le conduire à le faire : je crois qu’il n’aurait jamais oser s’y aventurer sinon ! Il se débrouille plutôt bien le bougre, même si je doute qu’il puisse jamais me donner autant de plaisir qu’une femme. Pas autant que Valorine, c’est sûr…
– Quoi, Valorine ? Tu veux dire que Valorine… te suce la quetsche ?

Sous les draps, des doigts malins sont partis à l’assaut des chapelles ardentes des deux filles. Ardentes et ruisselantes.

– On se suce mutuellement nos connasses.
– Comment ça, s’étonne Armance.
– M’enfin bécasse, comme toi tu suces le mandrin de ton Siméon pendant qu’il te lèche ta praline !

Armance ne moufte pas mais réalise qu’elle a encore bien du chemin à faire ! C’est vrai qu’elle n’a couché que trois fois avec son jeune amant et que celui-ci n’est guère plus expérimenté qu’elle. Sucer le mandrin en se faisant lécher la praline… Prise d’une envie irrésistible, la jeunette repousse les draps, enlève sa chemise et s’allonge, nue, jambes écartées sur le lit.

– Montre-moi Cécilia !
– Non mais sœurette, tu veux goûter mon intiminet ? Tu es vraiment une hie, dévergondée et débauchée !
– S’il te plait Cécilia, donne-moi ton jardin à lécher et broute-moi le mien !

Cécilia s’amuse de cette demande, enlève sa chemise de nuit et vient surplomber sa sœur. Elle pose sa chatte sur la bouche de sa frangine et plonge entre les cuisses ouvertes. Visiblement, Armance est désireuse de bien faire et attend que Cécilia lui montre le chemin. Elle reproduit les caresses baveuses d’abord légères que lui prodigue son aînée, farfouille dans les nymphes ciselées et boit le jus de la vallée des délices. Quand la langue de Cécilia se promène dans le haut de sa fente, les sensations s’intensifient : il lui semble que son bourgeon grandit dans la bouche de sa suceuse. Elle même s’étonne de la taille du farfadet de sa sœur : il gros, long, se dresse comme une petite bite entre les poils ras de la chatte.

Elle se bâillonne en plaquant sa bouche dans les frisottis inondés de Cécilia car une sensation fulgurante vient de la terrasser. Elle ne le sait pas mais son clitoris a été proprement décapuchonné par les sucions infernales de sa sœur : à son tour d’exhiber un petit drôle bien gaillard qui à chaque coup de langue la propulse dans des contrées fabuleuses illuminées par mille soleils éblouissants.
Armance jouit, son corps est ballotté en tous sens alors que son aînée s’acharne sur son grelot. Et quand des doigts viennent s’enfiler dans son conduit, elle part et repart sans cesse dans les pics et vallons embaumés d’orgasmes successifs et interminables.

Quand les spasmes s’évanouissent doucement, désireuse de partager son bonheur, elle aussi plonge des doigts dans l’antre incendié de Cécilia, furète et fouille le conduit noyé de cyprine. Ses doigts entrent et sortent comme ceux qui continuent de la fouiller. Elle s’active à l’unisson, accélère le mouvement. Hagarde, ne sachant plus trop ce qu’elle fait, son pouce s’égare dans la raie des fesses, presse la rondelle du cul.

– Oh putain, oui, enfonce ton doigt dans mon cul !

Obéissante, la gamine introduit une phalange de son pouce dans le méat : Cécilia qui découvre cette nouveauté s’explose dans les nues, se tord et se chahute sous ses mains, plaquant sa bouche sur la chatte de la puînée pour étouffer ses cris de jouissance extrême.

Cécilia voulait faire découvrir de nouveaux horizons à sa sœur mais c’est celle-ci qui la propulsée vers un plaisir inconnu. Ce doigt indiscret dans son fondement lui a donné des idées pour le futur. Très proche sans doute ce futur…
Le calme revenu, Armance interroge sa sœur.

– Dis, tu coupes tes poils ? Ils sont très ras !
– J’élague régulièrement les poils sur ma chatte. Comme cela ma fente est plus visible. Il faut juste faire attention à ne pas se blesser avec les ciseaux.
– Tu me montreras comment faire ? J’aimerais moi aussi avoir un bonbon bien dégagé…

Pelotonnées en chien de fusil, les deux frangines vicieuses s’endorment paisiblement.

Dans la chambre voisine, la mère a entendu les débordements coupables de ses aînées et s’en amuse. S’en réjouit même : que ces filles s’adonnent à des plaisirs saphiques incestueux l’enchante ! Sitôt qu’elle aura eu ses premières règles, ce qui ne devrait pas tarder car ses poils ont déjà bien poussé, elle confiera Philippine à ces gentilles perverses… Elle y sera à bonne école !

—oOo—

Messire Gallard de Maufrois s’ennuie dans son château. Il vient de visiter son épouse. Il a beau y mettre du cœur mais saillir cette grasse poulette ne lui donne aucune joie. Une épouse par ailleurs fort charmante certes, qu’il choie autant que faire ce peu mais qui est aux antipodes des femmes qu’il apprécie. Genièvre lui a été imposée par son père qui avait trouvé en elle le moyen d’étendre ses terres. Elle est bien gentille mais son corps potelé, son teint laiteux de rousse, ses cuisses grasses et surtout ses énormes mamelles n’éveillent presqu’aucun désir en lui. Vivement qu’elle lui donne un héritier et elle pourra alors s’amuser avec tous les gueux qu’elle voudra. Et le laisser en paix. Mais pour l’instant, elle reste sous la garde d’une sévère douairière qui veille à ce qu’aucun faquin ne l’approche.

Benoît Gallard de Maufrois est bien différent de feu son père. Loin du tempérament rustre, fêtard et passablement ivrogne de son géniteur, il est lui d’un naturel calme et doux, il apprécie la poésie et les romans sentimentaux. Il exècre la guerre et les batailles mais excellent bretteur, il n’hésitera pas à lever une armée si son fief était un jour en danger, comme il l’a fait il y a peu pour venir à bout d’une bande de ravageurs saxons qui tentaient d’envahir son territoire.
Benoît se morfond. Recruté du temps de son père, le personnel féminin du château est dans sa majorité composé de matrones fortement mamelues et largement vieillissantes. Bien trop âgées pour éveiller la moindre flamme chez le jeune homme de bientôt vingt ans. Il y a bien la jeune Cunégonde, avec ses seins pointus et ses hanches de garçon. La gamine ne rechigne jamais à lui ouvrir ses cuisses et se montre douée sur bien des plans, horizontaux ou verticaux. Dommage qu’elle soit une peine à jouir. Il a beau s’escrimer, Cunégonde reste plus souvent au bord du chemin qu’elle ne grimpe vers les cimes. Il est vrai que la pauvre a subi à répétition les violents saccages de l’ancien maître des lieux. Benoît a bien compris que la petite ne trouve son plaisir que dans des passes d’arme violentes qui ne sont pas ce qu’il apprécie. Il la bouscule à l’occasion, la bourre sans ménagement, l’encule sans préparation, la frappe aussi pour qu’elle décolle du plancher des vaches. Mais le jeune comte n’aime pas beaucoup ces pratiques.

Lors d’un passage au village au pied du château, il a repéré celle qui pourrait lui donner joie et satisfaction. Une belle jeune fille, aux traits doux et harmonieux, aux longs cheveux noirs brillants, à la silhouette fine et élancée. Une donzelle gracieuse aux petits seins hauts qui pointent gaillardement sous sa blouse. Aux hanches étroites et au petit cul bien rond. La fille aînée de la rebouteuse.

Arrivera-t-il à la séduire ? La séduire, car il n’est pas homme à forcer.
—oOo—

Au petit matin, Magloire est bel et bien mort. Son corps déjà raidi s’étale sur la terre battue. Avec Cécilia et Armance, Célestine pose le macchabée sur la table, le déshabille pour le nettoyer avant de le vêtir pour son dernier voyage. La mère a envoyé sa cadette prévenir le curé qui vient bénir le défunt. On s’entend sur la date des obsèques. Magloire aura droit à une belle messe avec tout le décorum possible. Tant pis pour la dépense. Elle sera vite compensée par l’économie réalisée sur les dépenses de boissons du soiffard.

Ce n’est pas pour l’honorer que la mère engage de telles dépenses, c’est juste pour parfaire son image de bonne chrétienne. Célestine ne croit ni en Dieu ni à diable mais va presque chaque jour à la messe, fleurit régulièrement l’autel et glisse régulièrement quelques piécettes dans la main du curé. Elle se contente de sourire benoîtement quand la main du curé vient s’égarer sur son fessier. Dans le secret de la sacristie, cette bonne pénitente n’hésite pas à l’occasion à relever ses jupes pour s’offrir au (presque) saint homme…

Quand on est rebouteuse, on a intérêt à présenter une image de bigote. De rebouteuse à sorcière, il n’y a qu’un pas que bien des malveillants et autres jaloux n’hésiteraient pas franchir. Avoir un ecclésiastique dans sa poche est une bonne chose pour sa sauvegarde.

Célestine avait un autre soutien de poids : le vieux Comte. Mais celui-ci est mort et son successeur est bien trop jeune pour être attiré par son corps de vieille femme. Célestine a tout de même noté l’intérêt que le jeune noble a manifesté à l’égard de son aînée Cécilia. Intérêt que visiblement partage la jeune fille.

C’est vrai qu’elle est sacrément joliette la Cécilia. Un frais minois, un sourire enjôleur, des yeux d’un bleu profond et un corps harmonieux. Des seins certes petits mais fiers et coquins qui pointent vite sous sa robe et un petit cul rondelet. Ne pourrait-elle pas entrer au service du château ?

En attendant, sitôt l’enterrement passé, tout le monde s’est remis au travail à la ferme. Philippine s’occupe des bêtes et nettoie les mauvaises herbes dans les parcelles, Cécilia sarcle et bine, récolte les légumes. Quant à Armance, elle sait conduire le cheval pour les labours, tuer et écorcher les lapins, plumer les volailles et bien d’autres tâches. Elle n’en a pas l’air la gueuse, toute mince qu’elle est, mais elle est plus forte que bien des hommes. Bien différente de sa sœur aînée avec ses cheveux châtains, sa poitrine agressive et son arrière-train… confortable.

Pour Célestine, l’heure est la reprise des consultations. Les patients se pressent comme tous les matins. Ils patientent leur tour dans l’écurie où la rebouteuse les cherche un à un. Elle renvoie très vite ceux pour lesquels elle ne peut rien, donne ses potions et onguents aux autres et engrange alors quelques piécettes ou dons en nature. Au bout de la matinée, car elle ne reçoit que le matin, elle a cumulé un gentil pécule.

—oOo—

– Dame Célestine, je vous ai fait mander pour que vous m’apportiez vos lumières sur divers points qui me tracassent.
– Messire, je suis à votre service !

Célestine est fort aise de la politesse du jeune comte qui lui sert du “Dame” pour l’interpeller. Feu son père ne s’embarrassait pas de tant de civilité. Lui, c’était plutôt « Relève tes jupes et vient sauter sur mon vit ».
Gallard de Maufrois avait guetté à la fenêtre la venue de la guérisseuse et l’avait vu arriver accompagnée de son aînée. La belle et longue brune qui lui met le feu aux sens. Celle-ci patiente à cet instant dans le couloir.

– Nous allons certainement avoir la visite du Grand Inquisiteur du royaume. C’est un fanatique qui veut son content de victimes à brûler ou passer par le fil de l’épée.
– Mon dieu, s’affole Célestine, en tant que guérisseuse et donc forcément sorcière à ses yeux, je serai sans nul doute en tête de sa liste de victimes. Mes filles également. C’est bien là triste nouvelle et je vous remercie de m’avoir prévenue. Je vais fuir mon logis immédiatement pour des contrées plus sûres.
– N’en faites rien. Vous allez effectivement abandonner votre maison mais pour venir vous réfugier ici, dans mon château. Je ne puis vous proposer logis bien confortable mais deux cellules sous ma chambre. L’endroit est passablement humide car sans ouverture, bas de plafond mais très sûr et seulement accessible par un passage secret depuis ma chambre, passage que je suis seul à connaître. Et hormis moi, très peu de personnes connaîtront votre présence en ces murs : ma femme et son chaperon, mon ami Godefroy et ma vieille nourrice, tous gens qui me sont d’une fidélité absolue. C’est ma nounou qui vous ravitaillera. Soyez pleinement rassurée, vous ne craindrez rien sous mon toit !
– Votre seigneurie est trop bonne, c’est grand risque pour elle que nous accueillir céans !
– Je n’oublie pas les soins que vous m’avez apportés à plusieurs reprises, notamment quand une vilaine toux, tombée sur ma poitrine, m’avait terrassé il y a deux années d’ici. Cela dit, je sais que vous n’êtes pas une sorcière mais vous connaissez les plantes, leurs effets bénéfiques et aussi, leurs effets retors. Réfléchissez et si une tisane pouvait mettre à mal le triste personnage, n’hésitez pas à m’en parler.
– J’ai bien quelques idées Messire mais ces plantes sont dangereuses à manipuler et surtout à doser. À faibles doses, elles n’engendreront qu’un mal passager mais à fortes doses, elles peuvent s’avérer mortelles.
– Soit ! Je ne suis pas certain qu’il faille en arriver là mais on avisera en temps voulu.
– À votre service Messire et merci encore de vous inquiéter de notre sauvegarde. Mais… vous vouliez me parler d’un autre sujet ?

Benoît Gallard de Maufrois abandonne son air inquiet mais paraît un peu embarrassé.

– Dame Célestine, je voudrais que vous examiniez mon épouse Guenièvre pour vous assurer que rien ne vient contrarier ses dispositions à enfanter. Voilà plusieurs mois que je l’honore régulièrement mais elle ne semble pas vouloir me donner le fils que j’attends.
– Messire, j’ai quelques connaissances en ce domaine et me plierais volontiers à votre demande. Toutefois…
– Oui Madame ?
– S’il s’avérait que rien ne contrarie a priori les dispositions de votre femme à donner naissance, il faudra recourir à certaines méthodes.
– Vous auriez un philtre ?

Célestine s’amuse de cette demande et en profite pour clarifier plus avant la situation.

– Monseigneur, je suis guérisseuse, soigne avec les plantes. Je ne suis décidément pas sorcière et n’ai aucun philtre pour amener Dame Guenièvre à être fécondée. Mais peut-être pourrions-nous parler de vos pratiques.
Le comte en reste interdit !

– Quand et comment honorez-vous votre épouse.

Gallard de Maufrois reste cois.

– Pour ce que mon expérience m’a apprise, il vous faut saillir votre épouse dans des périodes précises. Les périodes des femmes suivent les cycles de la lune et sont de vingt jours environ. J’ai noté que le bon moment se situe entre le cinquième jour après l’arrêt des saignements et le dixième jour. Il conviendrait que vous honoriez votre mie chaque jour dans cette période.
Benoît ouvre de grands yeux et affiche un air quasi désespéré. Célestine qui sait par ouïe dire que le jeune comte n’est pas très attiré par son épouse décide de jouer la franchise.
– Messire, j’ai cru comprendre que vous n’aviez pas grande attirance physique pour Dame Guenièvre.

L’homme opine discrètement.

– Si l’idée de répéter le coït plusieurs jours de suite vous paraît difficile, trouvez-vous un dérivatif qui vous permettra d’être en… grande forme.
– Je ne vous comprends pas Dame Célestine.
– Imaginez Monseigneur que vous alliez entreprendre votre mission en compagnie d’une jeune femme qui soit toute à vos souhaits et envies. Excité par elle, vous serez à même de saillir votre épouse.

Benoît Gallard de Maufrois est interloqué.

– Vous me suggérez de faire participer une autre femme à nos ébats, femme qui m’exciterait ? Faire partie à trois ?
– À trois, à quatre, peu importe pourvu que vos maîtresses vous mettent dans de bonnes dispositions.
– L’idée est fort … séduisante mais qu’en penserait Guenièvre ?
– Messire, votre épouse connaît votre… tiédeur à son égard. Elle comprendra et peut-être même se révélera-t-elle sous un jour plus favorable dans ces circonstances. Réfléchissez à cela. En attendant, je vais aller ausculter Dame Guenièvre en compagnie de ma fille Cécilia.

Un grand sourire illumine le visage du comte qui feint la surprise.

– Ah, votre très charmante et joliette fille vous accompagne donc aujourd’hui ?
– Pour vous servir Messire… et vous satisfaire comme il vous plaira.

« Vous satisfaire comme il vous plairait » !

Voilà bien des propos qui ne tombent pas dans l’oreille d’un sourd !

Dans le couloir, Célestine s’entretient avec sa fille.

– Dis voir, ça se passe comment avec ton Eugène.
– Ben… plutôt bien.
– Il te donne de la joie ?
– Ma foi, il n’est pas plus mauvais qu’un autre.
– C’est sérieux entre vous ?
– Sérieux ? Disons… jusqu’à trouver mieux !

L’herboriste est satisfaite de cette réponse.

– Que penses-tu du comte ?

Cécilia rougit. Une douce chaleur envahit son corps

– J’en pense qu’il est bel homme !
– Tu lui plais beaucoup tu sais ! Tu serais prête à lui ouvrir tes cuisses ?
– Maman ! s’exclame la jeune fille qui tourne écarlate…

Mais Cécilia réfléchit à toute allure. Le comte est fringant et tout à son goût : devenir sa maîtresse lui est perspective plutôt agréable !

– Ma foi, pourquoi pas… avoue-t-elle en affichant un air de ne pas y toucher.
– Bien, voilà une bonne chose. Suis-moi, nous allons rendre visite à la comtesse. Accéder au Comte passera sans doute par elle. Cela dit, il n’est pas impossible que tu aies à offrir un peu de joie à la jouvencelle. Comme tu en donnes à ta sœur… Ne nie pas, je vous entends tu sais ! Et je ne te parlerai même pas de cette petite rouée de Valorine…

Cécilia comprend que rien décidément n’échappe à la mère. Mais puisqu’elle ne lui en tient pas rigueur…

Dans la chambre de la comtesse, Célestine explique le but de leur visite à Guenièvre. La jeune femme rougit mais se prête de bonne grâce à l’examen. Avant même que cela lui soit demandé, elle se dévêt totalement, sans faire de manière et s’allonge sur sa couche, jambes bien écartées. Célestine la tire au bord du lit, de façon à ce que ses jambes pendent dans le vide.
S’agenouillant, la guérisseuse écarte les lèvres de la chatte à travers la broussaille rousse, dévoile le canal des Grâces, tout rosé et bordé de lichettes abondantes. Elle introduit deux doigts dans l’antre de la rousse, furète et farfouille dans le conduit.

– Cécilia, vas donc sucer un des tétons de la belle dame que nous voyions si elle est sensible et réceptive.

La bouche de la jeune fille vient capturer un des très rouges tétins, le mâchouille, l’aspire et le fait tournicoter sous sa langue alors que ses doigts administrent un traitement peu ou prou identique à l’autre nichon. Les deux guignols s’érigent promptement, fiers et insolents. Dans la madeleine de la comtesse, un brusque afflux de mouille témoigne de son excitation. Quand les doigts de Célestine s’aventurent dans la fente, caresse le bouton de joie, nouvel afflux de cyprine accompagné d’un lourd gémissement de la patiente.

– Je dois juste encore goûter votre jus pour parfaire l’examen.

Les lèvres et la langue de Célestine viennent laper le jus. La coquine claque la langue comme si elle goûtait un grand cru.

– Cécilia, viens donc goûter à ce jus et donne-moi ton avis.

Cécilia tombe à genoux au pied du lit et remplace sa mère entre les cuisses de la rousse. Elle considère un instant l’épaisse forêt de feu qui envahit le delta et court même sur le haut des cuisses avant d’écarter les lèvres de l’abricot. Sa bouche se ventouse à l’échancrure écarlate, sa langue fouille le feuilleté des petites lèvres volubiles et boit la sève abondante. Quand sa baveuse aborde la perle, Guenièvre rue, transpercée qu’elle est par une transe monstrueuse. La belle souffle, ahane, gémit de plus belle. Mais déjà Cécilia abandonne le calice inondé.

– Excellent jus, vaguement épicé.
– Bien, tout me paraît normal Comtesse. Nous n’allons pas vous embêter plus longtemps.
– Ah non, gémit la comtesse, vous ne pouvez pas me laisser ainsi. Que Cécilia me broute encore !

La demande réjouit la guérisseuse : elle n’en attendait pas moins ! Tout se déroule selon les plans ourdis quelques minutes plus tôt dans le couloir.

– Vos désirs sont des ordres belle dame. Souffrez que je me retire et vous laisse avec ma fille. J’ai à faire.
Sitôt la mère partie, Guenièvre implore :

– Cécilia, suce-moi encore, plonge tes doigts dans ma cramouille. Fais-moi jouir !
– Volontiers Madame ! Mais devrais-je rester au bord du chenal pendant que vous vous envolerez ?
– Tu as raison, délicieuse gueuse, je n’osais te le demander : dévêt-toi et donne-moi ta prune que nous nous goinfrions toutes deux !

Cécilia obéit sur le champ et nue, se place tête bêche sur la comtesse impatiente. Celle-ci, folle dépravée, se jette sur le frifri de sa compagne, sa bouche et sa langue déplient les fines dentelles nacrées et elle se saoule du miellat qui sourd de la fente.

– Putain de toi, tu es bonne garce et ton jus m’étourdit !
– Putain de vous Madame, votre mouille est délicieuse.
– Oublie Madame et vouvoiement, entre salopes vicieuse, ce n’est plus de mise. Suce-moi encore, bourre ma chatte avec tes doigts !

Cécilia comprend bien l’ascendance qu’elle a pris sur la rousse : elle la tient en son pouvoir, avec sa langue et ses doigts bien enfoncés dans la grotte. Chaude concavité, sublime conduit qu’elle fouille avec une brutalité raisonnée. Sa soumise elle, est moins précautionneuse et ses doigts vont et viennent à bon rythme dans son pot à miel.

Les deux garces grimpent hardiment les sentes sinueuses vers l’extase, la lumière divine se profile à l’horizon. Guenièvre se retient-elle ? Cécilia sait comment la faire basculer. La perverse colle sa bouche à la perle nacrée, la suce, l’aspire avec violence. La comtesse est au bord du précipice. Cécilia lui enfonce alors durement son pouce tout entier dans le fion.

Guenièvre hurle sous ce coup en traître, mais se venge à l’identique dans le joufflu de de la sombre brune.

Les deux femmes s’explosent conjointement dans les éthers, fusent dans un ciel illuminé de mille soleils, et hagardes et essoufflées, tombent dans une petite mort délicieuse.

– Non, implore la rousse libertine, garde-moi encore ton pouce profond dans mon fondement ! Adorable hie que tu es !
– Qui donc est la plus salope de nous deux ? N’est-ce pas toi, qui suce encore et toujours mon pruneau et continue de tournicoter ton doigt dans mon cul ?
Quand un peu plus tard, les deux jeunes femmes calmées se bécotent tendrement,

Guenièvre se redresse et admire le corps de sa maîtresse.

– Tu es belle tu sais ténébreuse odalisque, avec tes seins fermes et pointus et ton petit trésor aux poils si ras. Toi, tu plairais à mon époux alors que moi, mon corps relâché, mes grosses loches et mon bijou broussailleux, n’éveillent aucun désir en lui. Je le comprends tu sais, j’ai moi-même horreur de mon corps gras.
– Guenièvre, tu te trompes, tu es douce et confortable. Tes seins sont certes bien gros et vaguement retombants mais leurs tétons restent hauts, pointent fièrement et sont un délice de gourmet. Quant à ton chaudron brûlant, il est bon autant à lécher qu’à fourrer. Ta broussaille ? Il nous suffirait de l’éradiquer. Je suis sûre que Gallard de Maufrois aurait plaisir à baiser un petit con tout nu !
– Oh ma garce, c’est là une bonne idée ! Mais… j’y pense, ne pourrait-on pas imaginer que tu me rases en présence de Benoît ?

Partie à trois ? Voilà une excellente idée ! Guenièvre lui sert son mari sur un plateau !

– Avec toi à mes côtés, il banderait comme un âne et pareillement excité, il serait bien capable de nous baiser l’une après l’autre. Et plusieurs fois de suite je suis sûre ! Si tu es prête à lui offrir ton délicat coquillage bien sûr !
– Il est bel homme et je ne détesterais lui ouvrir mes cuisses. Surtout si cela te fait plaisir ma belle…
– Oh oui ! Et comme ça, il finira bien par m’engrosser… se confie la comtesse rêveuse et mélancolique. Je sais que c’est son rêve le plus cher et c’est le cadeau que je voudrais lui faire.
– Dis-moi Guenièvre, tes derniers saignements datent de quand ?
– Mes dernières règles ? Elles se sont achevées avant-hier. Pourquoi ?
– Nous avons les mêmes périodes. Pour être fécondable, il faut attendre deux ou trois jours après la fin. Et à partir de là, faire l’amour tous les jours pendant une bonne semaine.
– Huit jours ? Mais Benoît ne sera jamais capable de m’honorer aussi souvent que ça !
– Même si je suis à tes côtés ?
– Ma foi, si tu es là…
– Si ça ne suffit pas, pour le stimuler, je pourrais demander à ma sœur ou une amie de nous accompagner…
– Ta sœur ? Une amie ? Tu pourrais faire cela ?
– Ma foi, pour donner un héritier au château, oui !

Guenièvre réfléchit. Considère sa jeune amie.

– Mais ne craindrais-tu pas de te retrouver avec un petit drôle dans le tiroir à ton tour ?
– Que nenni ! Ma mère à la recette d’une potion qui évite ce genre de problème. Et je te donnerai cette potion pour le jour où tu en auras besoin…

Abasourdie, la comtesse comprend l’intérêt d’une telle médication.

– Ta mère est une sorcière ?
– Non pas, tudieu, juste une herboriste qui connaît bien les plantes et leurs effets.

Enthousiaste, Guenièvre s’assied en tailleur sur le lit.

– Tu es d’accord donc ? Tu reviendras… demain ?
– Oui, seule pour commencer. On attendra de voir s’il est besoin de faire appel à d’autres gueuses pour exciter Monseigneur. Je pense que je devrais suffire à la tâche pour ces premières tentatives.
– Donne-moi encore tes lèvres avant de filer ! Fabuleuse putain !

Quand rhabillée, Cécilia s’apprête à quitter la chambre, elle s’exclame :

– Putain ? Oui, je le revendique ! Pour l’honneur et l’avenir du comté !

 

 

À suivre…


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