Moi, le petit pédé de Province, j’allais enfin faire mon entrée, pour la toute première fois, dans un sauna gay. Bien sûr, j’avais déjà eu quelques aventures avec des mecs de mon âge, quelques pipes discrètes, mais quand on habite une toute petite ville, pas facile d’assumer parfaitement son homosexualité, pas évident de vivre sa vie sexuelle comme on l’entend. Alors, à peine débarqué à Paris pour mes études, je m’étais mis en quête d’un établissement gay, que j’espérais le plus « sexe » possible.
Me voilà donc dans les vestiaires, à me dessaper entièrement au milieu d’autres gars, pour la plupart bien plus âgés que moi. En soi, rien de bien différent des vestiaires des classes de gym, sauf que là, les mecs me reluquent. Je sens presque leurs regards glisser sur mes petites fesses imberbes.
Ça y est, je suis prêt : une serviette blanche autour des hanches, je fais enfin ma vraie entrée dans le monde du sexe entre mecs. Première pièce, un petit bar qui conduit à des escaliers. l’un descend vers les installations de thalasso, l’autre monte vers les backrooms. J’ai une trouille bleue de révéler à tous mon manque de sexe, mon envie définitive et brûlante de toucher d’autres bites, de goûter d’autres queues, de sentir en moi l’érection d’un autre homme. Alors je descends vers le jacuzzi.
Il y a là trois hommes : un gros bear barbu et bedonnant qui semble se détendre tranquillement dans les bulles du bain, et deux jeunes gars, la trentaine, assez fins et plutôt féminins, qui se roulent des pelles entre eux dans l’eau. Je tombe la serviette. Le bear entrouvre les yeux et me mate en train de descendre dans le jacuzzi. Je m’installe, comme si de rien n’était, à côté de lui. Il s’écarte pour me faire une place.
Je n’y peux rien : je bande comme un fou. La proximité de ces corps d’hommes, tous venus a priori pour la même chose, me met dans tous mes états. J’ai l’impression que tout le monde ressent mon excitation et ma trouille, comme s’il y avait écrit « puceau » sur mon front. Le gros gars, lui, ne se pose pas tant de questions : il a déjà posé une main sur la cuisse, et ses doigts remontent jusqu’à mes couilles, puis il empoigne carrément mon sexe dur.
Après quelques mouvements de va-et-vient sur ma hampe, il tourne la tête vers moi et me vole une pelle baveuse. Il n’est vraiment pas très beau, mais il m’excite terriblement. Il doit avoir une bonne vingtaine d’années de plus que moi, et c’est sans doute ça qui me plaît le plus.
À mon tour de saisir sa queue. Elle est énorme, et même si elle est encore à demi-molle, je suis impressionné par sa largeur. Je le branle doucement sous l’eau, tout en regardant les deux trentenaires qui sortent de l’eau main dans la main, direction les backrooms.
À son tour, le bear se lève, me dévoilant l’ampleur de son énorme sexe. Il me fait signe de le suivre et j’obtempère. Il sort du jacuzzi, ne remet pas sa serviette et se dirige, son énorme zob à l’air, vers une petite porte au fond de la pièce. Je lui emboîte le pas.
C’est le hammam. La pièce est sombre. Le gars me prend par la main pour éviter de me perdre. Il doit y avoir là une bonne douzaine d’hommes et des murmures de plaisir m’entourent bientôt. Ici, tout le monde se suce l’un l’autre, tout le monde se caresse, tout ne semble être que plaisir et volupté.
Le bear se trouve une petite place sur un banc. Sans mot dire, il m’attire sur ses genoux. J’ai le cul posé sur sa bite épaisse et raide.
Mes yeux s’habituent à la pénombre qui règne dans le sauna. Là, juste devant moi, deux mecs s’embrassent à pleine bouche tout en se branlant l’un l’autre. A ma gauche, un petit gars se fait enculer par un type d’au moins 1m90, avec des épaules de camionneur. Une odeur de jasmin couvre difficilement celle de la sueur virile de tous ces hommes en train de se faire du bien.
Je suis toujours assis sur les genoux du bear, qui me branle mollement. Il fait coulisser son membre entre mes fesses, sans me pénétrer. Avec la transpiration, ça glisse comme si ma raie était déjà lubrifiée. Un gars s’approche de nous. Un mastodonte black, genre culturiste, avec un énorme chibre à la main. Il le tend vers moi et je ne sais que faire. J’ai peur que le bear ne me veuille que pour lui.
Mais non. Bien au contraire. C’est lui, lâchant ma bite un court instant, qui appuie sur ma tête pour la diriger vers le membre d’ébène, que je prends en bouche d’une traite, manquant de m’étouffer. Le grand black s’enfonce dans ma gorge comme il l’aurait fait d’une chatte et commence même à pistonner dans ma bouche offerte.
Puis, on change de position. Cette fois, c’est le bear qui suce le black, et moi qui le suce à son tour. Les deux gars tripotent en même temps mes fesses, mes couilles, ma bite, et même mes tétons, que le bear malaxe en tout sens. J’ai trop chaud, mais j’ai peur de briser la magie de l’instant. Je suis excité comme jamais. J’ai envie de mecs, j’ai envie de bites.
C’est le bear, toujours aussi directif, qui prend l’initiative de se relever. Le black et moi le suivons. On prend une douche froide, on remet nos serviettes autour de nos hanches, et on monte tous les trois les deux étages qui nous séparent des backrooms. Il y a là des tas d’alcôves qui semblent fermer à clé. Mais c’est sur un grand lit que le bear choisit de s’arrêter.
Très vite, je me retrouve en train de pomper de nouveau le long membre noir du black, tandis que le bear est à quatre pattes derrière moi, sa langue s’insinuant dans ma raie, et même dans mon petit trou. Tout à coup, il se redresse. Il doit être en train d’enfiler une capote, mais je décide de me concentrer sur la succion de l’antillais, qui semble y prendre beaucoup de plaisir.
Cette fois, c’est sûr, je vais passer à la casserole. J’aurais préféré débuter avec une plus petite bite, mais j’en ai tellement envie. Le gars derrière moi a posé son gland sur mon petit trou et il va bientôt pousser et s’introduire en moi. Je lâche un court instant la bite black et respire profondément.
Je n’ai même pas eu le temps d’avoir mal. Le bear s’est fiché en moi. Je sens toute la longueur – et surtout la largeur – de sa queue, qui m’ouvre le cul. Je reprends ma pipe tandis que le bear s’accroche à mes hanches pour me baiser. Je n’ai même pas besoin de me toucher. Les sensations que cette sodomie me procure suffisent à mon plaisir. Enfin, je baise avec de vrais hommes.
1 réaction